Un couloir à repeindre, deux méthodes, quelques claquements de portes...
Nous n'en finissons plus de refaire ce couloir d'entrée: détapissage, replâtrage, peinture du plafond, crépi sur les murs, et maintenant peinture des portes et des placards! Je n'en vois plus la fin [il faut dire que nous avons commencé fin juin, mais avec de grands breaks, tout de même!]
Evidemment, nos différences à l'Homme et à moi ressurgissent de façon encore plus criante dans ce chantier qui nous envahit. Si ce genre de situation me fait sourire avec tendresse quand je la retrouve chez d'autres, chez moi, j'ai beaucoup moins d'humour pour gérer les contentieux. Bizarre, non?
Bon, sachant que les travaux allaient durer, j'ai d'abord pris mon mal en patience pour éviter les conflits, passant mes journées à remettre discrètement les outils à leur place alors que monsieur les éparpillait allègrement dans toutes les pièces de l'appartement.
J'ai même usé d'un certain humour pour faire remarquer en douceur que RANGER n'est pas synonyme de CAMOUFLER: "oh, le joli cache-prise dans le placard des provisions!"
Mais là, je dois avouer que j'ai utilisé tout mon capital patience et que je n'ai plus aucun humour pour recadrer en douceur les débordements de mister Bricolo. Ni pour le saladier en porcelaine qui sert de bassine à Dissoucol, ni pour l'éponge de la vaisselle qui sert à nettoyer les portes. Si, si!
Et en plus, il paraît que je suis psychorigide... Ben tiens!
Il est temps qu'on en finisse [ce soir, visiblement!!!] car je commence à ne plus pouvoir encadrer un pinceau en peinture! Allez, je retourne à mon rouleau: les portes de placard m'attendent pour la couche number two, et après ça, la quille!
Je connais un petit garçon de 5 mois in utero qui n'échappera pas à l'apprentissage des règles de base de rangement/propreté sous prétexte qu'il a des chromosomes xy...